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Tu as raison, jeune Sébestan car voici que la route, après un détour, se met à plonger vers la côte dans une descente aussi abrupte que courte, terminée par un virage très marqué.
Ah ! Cette route qui descend si abruptement des Pieux vers le Rozel. Le Ruhr (cela se prononce comme ça… l’écrire, je ne saurais point). En tout cas, c’est une épreuve.
– Hello, gentlemen, je suis le comte Morris Harbour, maître de ces lieux.
Le comte Harbour… Vous connaissez ?
– Voilà qu’au bout du compte, nous nous retrouvons chez un comte, glisse malicieusement Sébestan à son comparse.
Ça, c’est de l’humour au kilo !
– Mes hommages, mage, bonjour, petit garçon. Je suis enchanté de vous recevoir dans ma modeste demeure.
Mes hommages, mage… Hi !
Quant au reste, c’est comme recevoir Merlin et lui dire qu’on est enchanté !
Ton père semblait rêver à l’infini, moi je rêvais moins mais j’avais un peu plus de moyens que lui.
Loin de moi l’idée d’insinuer qu’avoir des moyens financiers dispense de rêver. Quoi que… Si l’on se réfère à certaines réalisations…
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Bien entendu, le château du Rozel, qui sert de fond à cette illustration n’est pas si proche de la mer, mais une de ses particularités est la proximité de la côte.
Dessin au crayon et collages numériques pour le paysage, dessin numérique pour le personnage.
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Il s’appelait Pahndalu, je crois… Oui ! Le mage Pahndalu, c’est bien cela.
Voici la carte de visite dudit mage :
Pour se convaincre de l’étendue de ses pouvoirs, il suffit de répéter à l’infini «mage
Pahndalu mage Pahndalu mage Pahndalu mage Pahndalu». Édifiant, non ?
Toutefois, les élèves qui assistent à ces ateliers doivent être dotés d’une forte motivation car ce n’est pas parce que nous sommes entourés de fleurs que Georgio leur permettra de se laisser aller à les dessiner.
Allusion directe à l’inspirateur de ce personnage. Il se reconnaîtra, tout comme le reconnaîtront ceux qui fréquentent ou ont fréquenté son atelier de graphisme.
Tout ici rend hommage à ton père et à ses idées.
C’est également vrai pour le livre Les aventures de Sébestan. Chaque fils devrait offrir ce livre à son père.
– Pearl ?
– Oui, mon épouse.
– Je ne sais pas pourquoi mais… ce nom m’est familier.
Sébestan, mon ami, tu as confondu Pearl Harbour, l’épouse du Comte, avec Pearl Harbor… Mais tu n’es pas le seul.
Merci à Nathalie !
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Les ruches de madame Tine
Ben oui, les ruches Tine quoi… Je sais, ce n’est pas très glorieux. Qu’auriez-vous fait à ma place ? Il est vrai que j’ai du mal à me retenir.
Monsieur le magicien, ne bougez pas sinon vous risquez de vous faire piquer et de perdre tout ce qui doit être caché dans vos manches.
Les magiciens cachent encore des choses dans leur manche ? Étrange !
Ce n’est pas encore le moment de récolter, je parlais juste à mes amies les abeilles.
Le Comte, lui, ne parle pas aux abeilles, sinon il s’pique ! (speak… c’est navrant…)
Madame Tine affirme qu’une ambiance agréable est propice au travail.
Et elle a bien raison !
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J’ai rencontré cette abeille sur les chemins côtiers de la Hague, mais les ruches sont inspirées par celles des jardins du Luxembourg.
Crayon, lavis d’encre, collage numérique et quelques bricoles sur Photoshop et Illustrator. Pas besoin de jeux vidéo pour s’amuser…
– La manupilectomie est l’ablation du poil dans la main.
– Ah ! Je ne savais pas que cette opération se pratiquait, répond le garçon ; je comprends que ce marché puisse être lucratif.
Le premier qui mettra au point cette technique va « se gaver de pognon », ou pas si l’on se réfère à ce qui suit.
de fil en aiguille,
Allusion au travail de chirurgien où aux abeilles ?
Il me faut aussi ajouter qu’il connaissait un autre fait qui a un rapport très lointain avec les clés.
– Lequel ? demande Sébestan curieux.
– Eh bien : je travaillais à Paris, à l’hôpital Trousseau !
Alors celle-là, tu ne l’avais pas vue venir !!!