Les aventures de Sébestan
Faits divers ou divers faits ?

Les aventures de Sébestan, une histoire poignante, instructive et loufoque, imaginée et réalisée à la plume, au pinceau, à la souris et autres moyens étranges (dont le crayon !) par Christian Leroy, génie universel local.
© 2012 – Christian Leroy. Tous droits réservés.

Ce que dit la presse
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Un petit extrait
En effet, Elmer est apparu sur l’estrade et se prépare à entamer son discours. Le silence se fait. L’instant est solennel.
– Signaises, Signais… Commence le maire Elmer.
– Si niais ? Il se moque d’eux ?
– Non, Sébestan, les Signais sont les habitants de Port-aux-Signes, précise Guilhord. Attends la suite, tu vas voir, ou plus exactement entendre…
– Le particularisme dû à notre histoire unique ainsi que la mutualisation généralisée des synergies nous permettent d’amalgamer nos compétences dans ce nouveau pôle d’excellence dont nous tirons une immense satisfaction, tant locale que galactique, et réciproquement, poursuit le bonhomme.
– Que dit-il ?
– Rien de spécial, il soliloque…
– Soli quoi ?
– Il tient un discours comme pour lui-même ; il parle tout seul, si tu préfères. Personne ne l’écoute jamais. Les gens ont l’habitude : ils écoutent sans chercher à comprendre et attendent qu’il ait terminé pour pouvoir boire et manger.
– Il ne s’en aperçoit pas ?
– Jamais. Il pense que ce type de langage est lié à sa fonction et qu’il est normal de le pratiquer. C’est d’ailleurs un xylolinguiste éminent.
– J’aime bien ce mot ! Papa dit souvent que le rabot est le seul correcteur grammatical qui convient à ce type de langage.
– Ah ! Sébestan, ton père me manque à moi aussi. S’il pouvait rêver…

Un livre à clés ? Oui ! Si vous choisissez de le lire tel quel, ce livre est une aventure comme les autres : un début, une fin, une morale… Ah oui, c’est un univers très moral, me disait une libraire en me le refusant. C’est vrai, si l’on considère comme moral le fait que les citoyens-clients viennent écouter le discours hebdomadaire d’un politique rien que pour s’empiffrer devant un buffet, de constater qu’un patron peut à sa guise gâcher la fête d’anniversaire des enfants de ses employés, ou si l’on trouve normal qu’un médecin spécialiste du traitement de la paresse soit obligé de changer de métier faute de clients conscients de leur état. Je ne vous en dis pas plus.
L’endroit où les mènent leurs pas n’est pas moins insolite. Ils aperçoivent en effet une haute maisonnette d’un jaune vif blottie dans une clairière. Nul doute que le personnage qui l’habite est aussi curieux que ce lieu. Sébestan a déjà compris qu’il en sera de même pour chaque étape de cette singulière chasse au trésor.– Guilhord, pourquoi cette maison est-elle si haute alors que le terrain est si vaste dans cet endroit ?