Une vieille habitude

Je dessine. C’est une manie ! Je pense avoir commencé dès que j’ai su tenir un crayon et c’est devenu une habitude qui reste fortement ancrée en moi. Je me suis longtemps demandé si je devais devenir caricaturiste ou ministre. Aujourd’hui, si je devais recommencer, je n’hésiterais pas : je choisirais un métier honnête (caricaturiste).

Le premier déclic s’est produit lors de mon entrée en classe de sixième avec ce prof qui proclamait que ce n’est pas parce que l’on peint généralement le ciel en bleu et l’herbe en vert qu’il faut tenir ce fait pour acquis. J’ai pu vérifier, plus tard, que l’enseignement de cet homme droit était de très grande qualité et que les bases qu’il nous a inculquées étaient excellentes. Le travail effectué sur la perspective en classe de cinquième m’a durablement marqué. J’ai également été marqué par un autre point : lors de la rentrée scolaire, cet homme proposait d’offrir les fournitures à ceux dont le père était au chômage. Aucun élève n’était concerné dans la classe, mais je ne sais pas si quelqu’un se serait manifesté si tel avait été le cas.

Plus tard, j’ai décidé d’étendre mes heures d’apprentissage du dessin à quelques autres cours, au grand désespoir de mes professeurs d’alors envers lesquels je n’ai aucune rancune, à tel point que j’ai même oublié leurs noms.

Je dessine plus que je peins

Je dessine, mais, ne sais pas pourquoi, si j’adore le dessin, je suis assez réticent à la peinture. Je crois que c’est un mélange d’ignorance et de paresse. Le manque de place entre également en ligne de compte. Je promets de m’y mettre sérieusement (un jour).

Retour à l’École

Sur un conseil avisé, je me suis inscrit, en 2007, à l’atelier graphisme de l’ESBACO où j’ai fait la connaissance de Louis-Georges CAUVIN.

Ces quelques années d’atelier m’ont permis de vérifier la solidité de mes bases et de retrouver durablement la fréquentation de tout mon matériel classique, que j’avais délaissé pour le numérique. L’encre de chine et le fusain sont venus enrichir l’arsenal de mes outils favoris. Ce fut, dans les deux cas, une véritable découverte, car je ne goûtais que très peu ces deux techniques. Comme quoi, un bon prof compte pour beaucoup. C’est là aussi que j’ai vraiment pris goût au mélange des techniques. L’un des exemples les plus aboutis à ce jour reste « Les aventures de Sébestan », livre dont les illustrations mélangent si joyeusement les procédés classiques et numériques qu’avec le temps, je ne sais plus toujours dire comment j’ai travaillé sur un point précis.

Techniques favorites

Lorsque je dessine, je me tourne assez naturellement vers les techniques sèches telles que le pastel, le fusain et, bien entendu, le bon vieux crayon. Cependant, j’ai découvert l’encre, ou plutôt les encres, il y a une douzaine d’années et, bien qu’elles soient assez difficiles à maîtriser (elles obligent souvent à adapter l’œuvre en fonction des divers petits malheurs qui surviennent immanquablement en cours de travail), les résultats obtenus sont parfois étonnants.
J’aime également l’aquarelle, mais le plus souvent en support d’une autre technique.

Bien entendu, je suis un fan des outils numériques avec lesquels j’ai dessiné — euh, pardon, j’ai travaillé — au quotidien pendant une trentaine d’années. Cela crée des liens (et parfois des hyperliens).

Mes sujets de prédilection

Bizarrement, je n’en ai pas ! La preuve, si vous posez la question à mes proches, il y a de fortes chances pour qu’ils vous donnent tous une réponse différente : l’un vous citera les phares, l’autre les drakkars, un autre les lutins ou les arbres. Bref, je dessine et mon prof préféré m’a appris que tout peut être dessiné. Seule la manière est importante !
Toutefois, il est certain que je puise mon inspiration auprès des êtres qui me sont chers et que ce qui leur tient à cœur me touche également. Il va de soi que si ma fille me met au défi de lui dessiner un dragon rose avec une fleur sur l’oreille, cela va immédiatement me titiller !

Si je n’ai pas vraiment de sujet favori, j’avoue prendre plaisir à la réalisation d’affiches !

Fête de l’Amont-Quentin – 2017

Voir mon travail

Je suis peu visible. Sous un aspect jovial, je suis un vieil ermite bourru et je n’ai pas de véritable réseau. À ce jour, j’ai participé à une seule exposition collective et la meilleure opportunité de voir mon travail reste les marchés de noël ou de créateurs. Toutefois, trop de marchés tuant les marchés, j’ai choisi de ne plus trop participer aux événements de ce type, les recettes ne couvrant pas toujours les frais de participation.

Expositions

Je reste ouvert à toute proposition sérieuse d’exposition. Il suffit de me contacter. Après tout, ce n’est pas parce que j’ai l’air d’un vieil ermite bourru que je ne suis pas un type jovial.

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Tirages de Lithos numériques

Pour répondre à une demande qui ne demandait qu’à exister, j’ai commencé à réaliser des tirages sur papier beaux-arts de certains de mes dessins, les rendant ainsi plus abordables que les originaux. Après une période de tâtonnement, j’ai fini par trouver le papier et les réglages les mieux adaptés à mon travail (c’est un choix personnel). Pour peaufiner le tout, j’ai dessiné un tampon en relief que j’applique sur les tirages avec ma signature et le numéro du tirage. Un certificat vient compléter le tout. C’est un produit sympa et une belle idée de cadeau.

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